Pourquoi je n’ai pas voulu rentrer dans une case

Je ne pense pas qu’on ne se lève pas un matin en se disant “tiens, en fait j’ai pas trop envie de rentrer dans le moule”. En tout cas, ça ne s’est pas passé comme ça pour moi, et si j’en crois les récits des femmes géniales que j’accompagne, c’est un ressenti partagé.

Avant d’arriver à cette conclusion, on passe généralement par la case “je n’en peux plus” avec même un petit détour par “non mais c’est pas ça ma vie”. Avec en bonus le sentiment de ne pas être comme les autres, d’en vouloir trop, de se sentir à sa place nulle part, de s’ennuyer ferme et de voir le temps qui passe en mode impuissante.

Ça te dit quelque chose ?

Quand j’ai commencé ma carrière, sortant d’une Grande École, je me voyais déjà marcher dans le bureau de mes supérieurs en pétant les dalles du carrelage avec mes talons aiguilles (lol) tellement j’étais déterminée. Mais déterminée à quoi au juste ? Je n’ai jamais trop su. Le côté déter n’aura pas duré longtemps, par contre, j’ai très vite été minée.

Des bifurcations avant la révélation

Il se trouve qu’on commence à peut près toutes de la même façon : à tâtons. On réfléchit à ce qui nous plaît, du moins on sait ce qu’on ne veut plus, la peur fait qu’on se projette immédiatement dans autre chose. Et on fonce tête baissée. « Non mais cette fois-ci c’est la bonne ! » C’est ce que je disais, naïve que j’étais !!

Le problème, c’est que le mécanisme était toujours le même :

Je ne me posais pas les bonnes questions.

J’avançais en me basant sur les représentations que j’avais de tel ou tel métier, de ce que la société attendait des jeunes diplômés. Quand j’y pense, mon comportement était totalement stéréotypé.

Je n’étais pas le centre de mon attention, le centre de mon monde.

Je faisais même l’inverse : je cherchais désespérément à me fondre dans la masse, sachant tout de même que je n’étais pas là où je devais me trouver pour être…bien. Oui je voulais « être bien » dans ma vie.

Je combinais donc un plan pour trouver un job socialement valorisant, dans lequel je ne pèterais pas les plombs en 6 mois, et qui tournait toujours autour de mes compétences.

Mes goûts ? Osef (ça veut dire « on s’en fou », si tu me lis maman)
Les situations professionnelles où je me sentais à mon aise ? Je n’en avais jamais vécu.
Les situations professionnelles qui me foutaient la trouille ? J’y allais à fond.
Mes talents ? Je ne savais pas ce que ce mot voulait dire.
D’ailleurs compétences aussi, c’était un peu flou (mais ça personne n’ose l’avouer)

Par contre je savais que mes lettres de motivation devaient être en trois parties “moi/vous/nous”, avec des tournures de phrases qui déchiraient, pesées à l’adjectif qualificatif près, et que j’avais le pass d’accès pour des postes “junior” seulement. Le package qu’on me vendait était pour moi synonyme d’aliénation.

Bref, je brassais du vent et perdais mon temps. (Et le moral, mais ça c’est un autre dossier…)

Ce que ça m’a coûté

À un moment donné, j’en ai eu ma claque. L’élément déclencheur ? Je ne sais pas trop, honnêtement. Marre de me sentir à côté de la plaque, marre d’attendre « plus tard » pour kiffer mon job. Parce que « plus tard » se rapprochait dangereusement, et j’ai fini par avoir d’autres aspirations. Il y a eu l’évidence qui était devant mes yeux : « je vais faire autrement »

Avec ça j’étais super bien avancée 😉

Il se trouve que c’est au pied du mur que j’ai tendance à sauter le plus haut. J’ai donc mis en branle la machine et je me suis jetée à l’eau : formations diverses, coaching, création d’entreprise, recherche de clientes, etc. (Le etcetera a tout son importance, crois-moi).

Pendant ce temps-là…

Les autres qui n’ont aucun problème existentiel avec leur travail avancent, grimpent les échelons, s’enrichissent. Je voyais les gens de ma promo avoir une vie établie, investir dans l’immobilier, faire des voyages de ouf, et moi je galérais à payer la révision de ma Clio en vivant dans mon appart 5-en-1 (salon/chambre/cuisine/salle de bain/garage à vélo).

Financièrement, c’était raide. Socialement, ça l’était encore plus. Familialement n’en parlons même pas. 

Ce que ça m’a apporté

Des révélations. Sans rire et sans exagérer. Sans le savoir, j’ai embarqué pour le plus difficile des voyages : celui de la découverte de soi. De lectures en lectures, de conférences en formations, j’ai ouvert des portes inconnues en moi, j’ai découvert qui j’étais vraiment, ce pour quoi je vibrais profondément. J’ai compris un truc fondamental :

La seule personne qui mettait en opposition réussite et épanouissement, c'était moi

Je me suis sentie pour la première fois à ma juste place, sans jouer un rôle. Dès ce moment-là, je me sentais plus libre que la plupart des gens. Libre de faire mes propres choix, d’écouter mon instinct, de respecter la femme que je suis, de mettre ma personnalité et mes valeurs au service de mon futur job. Libre d’exploiter mes forces plutôt que de me débattre avec mes faiblesses.

J’avais un lead en moi, une petite voix qui me disait “aller continue tu vas voir ça va marcher”. J’adore ma petite voix. J’ai appris à la dompter, à l’écouter.

Quand j’ai enfin aligné mes planètes, ma vie a fait un bond en avant de dingue. J’ai eu la preuve par a+b qu’on peut exercer un job à 100% taillé pour nous, tout en gagnant notre vie et en construisant un projet de vie solide.

Bon OK, dans la bataille j’ai perdu du temps. Ça m’a coûté 7 ans d’errance. Mais il semblerait que ça soit le prix de mon accomplissement et de mon épanouissement !

C’est pourquoi j’ai eu la furieuse envie de partager tout mon parcours, toutes mes découvertes, tous les outils que j’ai utilisés, développés, les lectures et formations que j’ai suivies, l’expertise que j’ai acquise. J’ai créé l’accompagnement que j’aurais rêvé avoir quand je lançais des bouteilles à la mer, en tapant des trucs comme “changer de vie pro” sur Google à 3h du matin. Le genre d’accompagnement qui te fera gagner du temps plutôt qu’en perdre, et qui te fera économiser ton argent au lieu de le dépenser en t’éparpillant.

Et toi, tu jettes quel genre de bouteilles à la mer ?

Viens on en parle autour d’un ZoomCafé, 45min de papote active sur ton projet professionnel pour faire le point, identifier tes challenges du moment et élaborer ton plan d’actions pour enfin te lancer toute équipée.

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Hello ! Moi c’est Marion
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